UN NOUVEAU-Né REMIS à SA MAMAN

Le 15 juin dernier, une alerte avait été lancée, annonçant la disparition d'un nouveau-né de sexe féminin à l'hôpital mère-enfant de Ouargla dans des circonstances mystérieuses.

Aussitôt, les services de police de la sûreté de la wilaya ont mobilisé tous les moyens pour retrouver le bébé et les éléments de la brigade des crimes majeurs, ont en un court laps de temps, réussi à mettre la main sur le ravisseur, auteur de ce kidnapping. Selon un communiqué de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn), «l'affaire remonte au 15 juin dernier, quand la direction de la même institution hospitalière a lancé une alerte faisant état de la disparition d'un nouveau-né de sexe féminin dans des circonstances mystérieuses», précisant que «les équipes opérationnelles de la police, sous la supervision du parquet régional compétent, ont lancé des recherches approfondies et un travail d'enquête intensif, qui leur ont permis de résoudre le mystère de l'affaire, d'identifier et d'arrêter la suspecte à son domicile, et de remettre le bébé dans les bras de sa mère». La même source a indiqué que «les investigations menées sur la suspecte ont conduit à l'arrestation de neuf personnes, dont son principal complice dans l'opération».

Les mis en cause, a-t-on souligné, «ont été déférés devant le procureur régional compétent pour enlèvement d'un enfant dans un établissement de santé, mise en danger de la vie et de l'intégrité physique d'un enfant, et constitution d'un groupe criminel organisé». Cette affaire nous rappelle la mésaventure du petit Laïth-Mahfoud Kaoua, dont l'enlèvement remonte au 27 mai 2014. Cette situation avait suscité une vague de compassion à travers le territoire national. Le bébé d'à peine un mois a été porté disparu du service de la maternité du CHU de Constantine, juste après son admission pour un problème d'ictère néonatal. L'enquête, déclenchée par les services de la police, dès l'alerte donnée, a permis de remonter la piste des kidnappeurs et localiser le bébé dans un domicile, à Tamalous. Aussitôt, une perquisition fut ordonnée et les enquêteurs ont pu récupérer l'enfant, au domicile d'une femme Z.B., dont le mari est le principal accusé dans cette affaire.