LES SAHRAOUIS à TINDOUF EN ALGéRIE SUBISSENT LA RéDUCTION DES AIDES HUMANITAIRES

Les Sahraouis retenus en Algérie dont une grande partie est algérienne ou en provenance d’autres pays environnants, font face à la réduction des envois d’aides humanitaires par les bailleurs de fonds internationaux. Plus la réalité du jeu algérien dans l’affaire du Sahara est mise à nu, plus les donateurs hésitent à fournir des aides, entretenant ce faux différend.

Les membres de la milice séparatiste sahraouie du polisario ont lancé une nouvelle campagne médiatique dans les médias espagnols comme El Pais, pour réclamer plus d’aides « humanitaires » de la part des pays européens, alors que celles-ci ont baissé depuis une année à la faveur d’une prise de conscience internationale de la manipulation algérienne contre le Maroc et son intégrité territoriale.

Le Programme alimentaire mondial a réduit de 30% ces rations alimentaires distribuées pour les camps de Sahraouis à Tindouf en Algérie. Pour la première fois, les habitants de ces camps, commencent à ressentir le poids porté par la communauté internationale et prennent conscience du piège dans lequel ils se trouvent.

Car, l’Algérie qui a manigancé ce plan pour supposément les accueillir, ne fait rien pour les aider à vivre dans de meilleures conditions, laissant les ONG internationales s’en occuper. Depuis près de 5 décennies, ces camps en Algérie vivent en totale auto-suffisance grâce à la générosité des fonds étrangers.

Mais le phénomène de détournement des aides alimentaires entrepris par la milice du polisario dont les membres influents procèdent à l’échange de ces denrées alimentaires contre des dinars algériens au niveau des villes algériennes de Tindouf et autres cités environnantes, a commencé à se faire entendre en dehors de l’Algérie, poussant les généreux donateurs à revoir les quantités envoyées en Algérie.

Cette baisse d’aides alimentaires représente un manque à gagner certain pour la mafia du polisario et les dirigeants algériens qui en tirent une manne financière. Des journalistes et bloggeurs algériens bien informés de la situation, dont certains sont issus de la région de Tindouf comme Amir DZ, ont maintes fois alerté sur le détournement des aides alimentaires par le polisario et le business juteux qui en est tiré.

Cet argent détourné sert à entretenir le train de vie des familles des dirigeants séparatistes vivant à l’étranger ainsi qu’à acheter des armes afin de déstabiliser la région. Les pays occidentaux commencent à appuyer le Maroc d’une manière plus affirmée et plaident pour la proposition d’autonomie comme solution équitable et juste afin de mettre fin à ce conflit monté de toutes pièces par le régime algérien.

Ne voulant plus entretenir la machine algérienne ou favoriser la continuité de cette situation invraisemblable, la baisse des aides vis à vis des populations des camps de Tindouf figure comme une première option intéressante qui réduira le trafic d’aides alimentaires.

Cependant, les membres du polisario réclament plus de fonds pour, supposément pour « nourrir » les milliers d’habitants des camps dans le sud de l’Algérie. Ces réclamations s’entrechoquent face à une autre réalité, celle que les ONG internationales ou encore le Haut Commissariat aux réfugiés, n’ont pas été en mesure de recenser le nombre réel de personnes vivant dans les camps en Algérie, ni de savoir s’ils sont de vrais Sahraouis.

Selon El Pais, la situation et les stocks se sont aggravés au cours des six derniers mois. Les pays appuyant les Sahraouis, n’ont pas livré d’huile depuis des mois et lors de la précédente distribution de produits frais, a indiqué le média espagnol ajoutant qu’ils ont reçu un demi-kilo de carottes et deux œufs par personne pendant un mois

. «C’est la moitié de ce qu’ils nous ont fourni, c’est très peu », aurait déclaré un Sahraouis de Tindouf, ajoutant que la quantité de savon et de produits d’entretien ont également été réduites.

Depuis novembre 2023, la réduction affecte des dizaines de milliers de familles vivant dans une zone aride et désertique aux conditions climatiques extrêmes. De même, en imposant une politique de procréation forcée aux femmes des camps, leur état de santé est touché, a indiqué l’ONG Promotion du Développement Économique et Social (PDES).

« En l’absence de contrôle et de mesures pour assurer la protection des femmes et des filles et prévenir les attaques répétées, l’État algérien perpétue une politique inhumaine qui place les femmes dans une situation inadmissible, avec des risques sanitaires et psychologiques. Cette réalité, selon l’ONG, affecte les femmes des camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, et exacerbe les inégalités et les discriminations préexistantes entre les sexes », avait poursuivi l’ONG accréditée auprès du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC).

« Le plus préoccupant est le taux très élevé d’anémie, qui touche 75 % des femmes enceintes et allaitantes, et de la malnutrition infantile, dont souffrent plus de la moitié des enfants de moins de cinq ans », a noté à ce sujet Pablo Traspas, chef de Médecins du monde dans les camps, selon El País.

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