JO 2024: LES MANIFESTATIONS SUR LE PARCOURS DU RELAIS DE LA FLAMME "AUTORISéES" SI "DéCLARéES"

La flamme olympique, partie d'Athènes à bord du Belem, met pied à terre en France ce mercredi 8 mai, au port de Marseille. Son arrivée inaugure le début de son parcours et du relais dans toute la France, jusqu'au 26 juillet avec son arrivée à Paris.

Un périple de 12.000 kilomètres, 400 villes, dont 65 villes étapes, seront traversées pendant ces deux mois et demi, et 10.000 porteurs se passeront la flamme de main en main. Une fête avant la fête puisque les Français pourront ainsi l'observer passer à proximtié de chez eux. Mais un programme itinérant connu d'avance peut-il être un risque en termes de sécurité?

Une "bulle" de sécurité autour de la flamme

"On a une équipe de policiers et de gendarmes qui vont la suivre pendant les deux mois pour qu'elle ne s'éteigne pas", a assuré ce mercredi sur RMC Camille Chaize, porte-parole du ministère de l'Intérieur. "Ils se sont entraînés d'arrache-pied ces dernières semaines", a-t-elle ajouté.

Rien qu'à Marseille, ce mercredi 8 mai au soir, pour le premier allumage du chaudron olympique, 5.000 policiers et gendarmes, en tenue et en civil, seront présents dans la foule pour veiller au bon déroulement de l’événement, précise le site du ministère de l'Intérieur.

Tout au long de son parcours, une "bulle" de 115 policiers et gendarmes l'encadreront en permanence, auxquels s'ajouteront une centaine de forces mobiles placés à l'avant et à l'arrière diu convoi. En cas d'attentat, c'est le GIGN, l'unité d'élite de la gendarmerie, qui a vocation à intervenir. Ses membres se trouveront "tout le temps" à "proximité" de la flamme, a récemment expliqué le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

Un dispositif antidrones sera également déployé avec pour but de "maintenir à distance" tout engin volant "susceptible d'être utilisé à des fins terroristes ou perturbatrices", selon une instruction consultée par l'AFP.

Darmanin avait ciblé en janvier des associations environnementalistes

Selon elle, Beauvau a déjà prévu et anticipé que des manifestations pourraient venir accompagner le parcours du relais de la flamme. "C'est bien en normal, en démocratie. Elles seront autorisées lorsqu'elles sont déclarées et négociées sur le parcours", explique Camille Chaize.

"L'objectif, c'est que ces actions ne viennent pas perturber l'itinéraire et le relais", précise Camille Chaize, qui ajoute par ailleurs que des incidents "d'ordre technique" ont également été anticipés.

Les perturbations inévitables?

"Concernant les contestations, les relais de la flamme olympique et paralympique sont principalement susceptibles de faire l'objet d'actions de perturbation émanant d'organisations qui s'en servent comme d'une tribune pour fédérer", avait déclaré Gérald Darmanin lors d'un point presse en janvier 2024 concernant la sécurisation de la flamme olympique.

Le ministre de l'Intérieur avait cité plusieurs organisations environnementalistes "d'ultragauche" comme "Saccage 2024", "Dernière rénovation", "Les Soulèvements de la Terre".

Alors à l'instar de la cérémonie d'ouverture, existe-t-il des plans B ou C pour le relais de la flamme? "A chaque incident, on a des procédures, des conduites à tenir qui font que effectivement, on peut avoir à faire évoluer le dispositif au cas par cas", a souligné la porte-parole du ministère de l'Intérieur. Un membre du corps préfectoral accompagnera les forces de l'ordre mobilisées et "prendra les décisions au fur et à mesure en fonction des incidents qui pourraient avoir lieu sur le parcours".

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