Le tribunal administratif de Rabat a rendu une décision historique en faveur d'une citoyenne marocaine, condamnant l'État à verser une compensation de 250.000 DH. La victime, une professeure universitaire, avait saisi le tribunal en juin 2022, pour dénoncer de graves complications suite à l’injection du vaccin AstraZeneca.
À l'époque, l'administration de ce vaccin avait été rendue obligatoire dans certains contextes pour contenir la pandémie de la Covid-19.
Lors d’une conférence de presse, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a déclaré, qu'aucun vaccin ne pouvait être mis sur le marché sans l'homologation des comités scientifiques compétents. Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb a insisté sur le fait qu'il n'y avait "aucun effet secondaire mortel du vaccin AstraZeneca", contredisant ainsi les craintes exprimées par certains citoyens.
Ce jugement a été rendu alors que AstraZeneca vient d'annoncer le retrait officiel de son vaccin, l'un des premiers utilisés pendant la pandémie. Les raisons invoquées sont d'ordre économique.
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