ATELIER DE FINALISATION DE SON 4è CYCLE DE L'EPU: LA CôTE D'IVOIRE S'ENGAGE POUR LES DROITS DE L'HOMME

La Côte d'Ivoire a organisé, le 24 juin 2024, a Grand Bassam, la cérémonie d'ouverture de l'atelier de validation du projet de rapport national pour le 4e cycle de l'Examen périodique universel (Epu).A cette occasion, la directrice de cabinet adjoint du ministère de la Justice et des Droits de l'Homme, Mme Florentine Maho Ndubuisi, a souligné l'importance de cet événement. Représentant le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, elle a salué les efforts continus du pays pour respecter ses engagements internationaux en matière de droits de l'Homme.Il faut noter que depuis 2009, la Côte d'Ivoire participe activement à l'EPU, un mécanisme du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU. Ce mécanisme permet aux États membres d'évaluer mutuellement la situation des droits de l'Homme. Cette année, le pays se prépare pour son 4e passage prévu le 5 novembre 2024 à Genève, en Suisse.La directrice de cabinet adjoint a rappelé l'engagement de la Côte d'Ivoire à respecter les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l'Homme. A l'en croire, en Côte d'Ivoire, la surveillance de la mise en œuvre de ces instruments est essentielle, notamment à travers la présentation régulière de rapports aux organes compétents.**media[202938]**C'est le lieu d'indiquer que l'atelier de finalisation du rapport national s'inscrit dans cette dynamique. Il adopte une approche participative, impliquant toutes les parties prenantes nationales aux côtés du Comité interministériel de suivi des instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l'Homme. Ce comité, récemment recomposé, regroupe des personnalités reconnues pour leur expertise dans leurs domaines respectifs.Mme Florentine Maho Ndubuisi ​a exprimé la reconnaissance du Garde des Sceaux envers tous les participants de l'atelier pour leur engagement et leur expertise. Elle a également rappelé l'importance de la mission confiée au Comité interministériel, qui dépasse la simple élaboration du rapport national de l'Epu et vise à permettre au pays de respecter ses engagements internationaux.Un des défis majeurs reste le retard accusé dans la soumission des rapports, comme celui dû au Comité des droits économiques, sociaux et culturels, en attente depuis plus de 30 ans. Malgré ces défis, la directrice a assuré le soutien constant de l'État et des partenaires internationaux, dont le système des Nations Unies, représenté par l'Unfpa et l'Onusida.Selon la Directrice de cabinet adjoint, les travaux de l'atelier, bien que exigeants, seront menés avec efficacité grâce à la complémentarité et à l'expertise des participants. Le soutien de l'État et des partenaires garantira la réussite de cette mission cruciale pour renforcer l'État de droit en Côte d'Ivoire.

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2024-06-28T09:38:17Z dg43tfdfdgfd