SNC BOBO 2024 : DEUX CAS DE VIH/SIDA DéPISTé PENDANT DE LA BIENNALE

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SNC Bobo 2024 : Deux cas de VIH/SIDA dépisté pendant de la biennale

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles en collaboration avec l’Organisation non gouvernementale REVS Plus, a mené des actions de dépistage et de sensibilisation à l’endroit des festivaliers de la Semaine nationale de la Culture. En quatre jours de dépistage, au total 299 personnes ont été dépistées.

Le VIH SIDA et les Infections sexuellement transmissibles (IST) sont toujours une réalité au Burkina Faso.

Les organisations en charge de la lutte contre ces maladies, notamment le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST (SP/ CNLS-IST) et l’ONG « REVS Plus » ont saisi l’opportunité de la Semaine nationale de la culture, Bobo 2024, pour continuer la croisade contre la pandémie du SIDA et les IST.

Pour le responsable pôle prévention de l’ONG Plus, Mahama Sawadogo, la SNC est une occasion pour porter la « bonne » information aux burkinabè en général, et aux festivaliers en particulier.

« Nous avons jugé bon au sein de notre structure de venir à la SNC pour porter la bonne information sur le VIH/SIDA et les infections sexuellement transmissibles parce que beaucoup pensent que le VIH SIDA est fini. Pourtant, il sévit toujours », a justifié Mahama Sawadogo la présence de l’ONG REVS Plus et le SP/CNLS-IST à la 21e biennale de la culture à Bobo-Dioulasso.

Pour M. Sawadogo, il y a toujours de nouveaux cas de séropositivité.

Et pendant la SNC 2024, a confié le responsable de l’ONG REVS Plus, lui et ses collaborateurs ont « malheureusement » enregistré des cas séropositifs au VIH/SIDA et aux IST.

Pendant quatre, selon ses confidences, 8 cas ont été révélés positifs dont 2 VIH/SIDA et 6 de l’hépatite B.

« L’objectif de notre présence était de saisir l’aubaine qu’offre la SNC pour dépister les festivaliers et prendre en charge rapidement les cas positifs pour leur donner le traitement antirétroviral », a-t-il précisé.

Le choix de la SNC, a poursuivi M. Sawadogo, se justifie par le fait que cette manifestation culturelle draine du monde qui vient d’horizon divers.

« La SNC est un brassage de culture de beaucoup de gens qui viennent de l’intérieur comme de l’extérieur du pays. Ce sont donc des rencontres entre hommes et femmes et beaucoup de choses peuvent arriver. Donc, nous profitons pour faire la distribution communautaire des préservatifs », affirme-t-il.

De ses dires, l’ONG REVS a mutualisé les efforts avec le SP/CNLS-IST pour être plus performante afin de répondre aux besoins des festivaliers.

Pour atteindre l’objectif escompté, plusieurs stratégies ont été déployées sur le terrain. Il s’agit de la sensibilisation, le dépistage, et la distribution gratuite des préservatifs.

« Nous renforçons l’information afin de permettre aux gens d’avoir l’offre de service de dépistage à côté, et de se faire dépister pour connaitre au moins leur sérologie afin de rompre avec la séro-ignorance », a fait savoir Mahama Sawadogo.

A l’en croire, il y a eu de l’engouement au sein du centre de sensibilisation et de dépistage. « Beaucoup de gens viennent par curiosité, d’autres viennent également parce qu’ils se sentent concernés pour avoir le service qui est offert sur le site », a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

DN/hb/bz

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