DÉVELOPPEMENT - LE PRéSIDENT EN APPELLE à LA SOLIDARITé NATIONALE

Dans une brève allocution, hier, Andry Rajoelina, a donné le coup d’envoi du défilé militaire, à Mahamasina.

Andry Rajoelina, président de la République, réitère son appel à la solidarité nationale. Une des conditions nécessaires à la marche vers le développement du pays, selon ses dires.

Un appel à l’union sacrée. En substance, c’est la portée des mots de Andry Rajoelina, président de la République. Dans sa brève allocution, en introduction du défilé militaire, au stade Barea Mahamasina, hier, le chef de l’État a lancé un nouvel appel à la solidarité nationale. Un paramètre incontournable pour le développement du pays, selon lui.

“Le développement nécessite la solidarité et une unité d’esprit (...)”, déclare le locataire d’Iavoloha, s’adressant aux troupes qui allaient effectuer le défilé militaire, mais aussi à la nation. Il fait, justement, le rapprochement entre ses mots et la devise choisie pour la célébration du 64e anniversaire de l’indépendance. Une devise en malgache, dont le sens met en avant cette solidarité nationale ancrée dans le patriotisme, pour mener vers le développement de Madagascar.

“Nous ne nous laisserons pas être divisés. Au contraire, nous avancerons ensemble, travaillerons ensemble pour le développement selon la vision établie pour la nation”, ajoute le président de la République. À quelques reprises, notamment depuis sa réélection pour un second mandat, Andry Rajoelina a lancé un appel à l’union sacrée pour soutenir la marche vers le développement, suivant la ligne qu’il initie.

Cette fois-ci, c’est à la tribune du défilé militaire, qui constitue le climax des célébrations de la fête nationale, que le chef de l’État a réitéré son appel à la solidarité nationale. Le décor parfait, justement, pour plaider pour une cohésion et une unité de la nation. Par ailleurs, la conjoncture a visiblement motivé l’angle de l’allocution présidentielle.

Défense des institutions

Madagascar a évité de peu une nouvelle crise politique lors de la course à la magistrature suprême de décembre. Un scrutin qui a renforcé les clivages politiques, qui a mis à mal l’unité nationale et qui a fait vaciller la paix sociale. Bis repetita durant les dernières élections législatives.

Le discours du locataire d’Iavoloha a, d’autant plus, été prononcé la veille de la proclamation des résultats officiels et définitifs de la députation. Un scrutin où le vote et le traitement des résultats se sont déroulés sous haute tension dans certaines circonscriptions. Des candidats et entités politiques brandissent, jusqu’à l’heure, la menace de contestations populaires en cas de résultats insatisfaisants, ou s’ils n’obtiennent pas gain de cause devant la Haute Cour Constitutionnelle (HCC).

Lors de la crispation politique pré-électorale, l’année dernière, il se chuchotait en coulisse que la ligne adoptée de façon univoque par les Forces de défense et de sécurité (FDS), a permis d’éviter une crise majeure. Une ligne qui a consisté à s’en tenir strictement au principe “protéger la population et ses biens, préserver l’unité nationale et défendre les institutions légales”. Les mots qu’Andry Rajoelina a adressés spécifiquement aux FDS, hier, vont justement dans ce sens.

Garry Fabrice Ranaivoson

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