CÉRÉMONIE À MAHAMASINA - UN DéFILé MILITAIRE MITIGé

Le défilé au pas de course des éléments du Groupement de sécurité et d’intervention spéciale de la gendarmerie impressionne toujours.

Contrairement aux années précédentes, des couacs ont entaché la parade militaire qui s’est tenue au stade Barea, Mahamasina, hier.

Des fausses notes : des erreurs techniques ont perturbé la parade militaire au stade Barea, Mahamasina, hier. Des micros défectueux, une sonorisation mal réglée ont plombé l’ambiance. Pourtant, concernant le timing, la parade militaire a été réglée comme du papier à musique. Au total, la cérémonie a duré deux heures et quinze minutes, dont une heure et 15 minutes pour le défilé.

Une fausse note musicale aux oreilles du public a toutefois gêné dès le début. Une chorale devait entonner l’hymne national selon sa partition originale. Malheureusement, les micros n’ont pas fonctionné. Les habitants de Mahamasina, les téléspectateurs et les internautes n’ont entendu qu’épisodiquement une partie du chœur. Le rendu a été déconcertant.

Ensuite, une musique d’ambiance forte a couvert la fanfare de l’armée pendant la revue des troupes par le président de la République, accompagné du commandement des Forces armées. Cette musique aurait dû rythmer la cadence militaire pour la revue des troupes. Pendant le défilé proprement dit, les micros ont à nouveau posé problème.

Même le commandant d’ensemble, le général Jocelyn Rakotoson, a dû être assisté par un militaire tenant un micro sans fil pour donner les directives aux troupes défilant. Les problèmes de sonorisation ont accentué les difficultés techniques. Par conséquent, une partie du stade n’a presque rien entendu des explications pendant une grande partie de la cérémonie.

Mission accomplie

Pour la partie du stade confrontée aux problèmes de sonorisation, le public avait du mal à entendre la musique de la fanfare qui accompagnait le défilé. De même, une fois n’est pas coutume, une fraction des quarante mille spectateurs peinait à s’imprégner de l’ambiance.

Même le passage au pas de course des Forces spéciales d’intervention de l’armée, de la gendarmerie et de la police n’a pas suffi à enthousiasmer toute la foule. Pourtant, il s’agit d’une des principales attractions du défilé militaire. Une partie du public a été prise de court car le changement de rythme est passé inaperçu. Habituellement, le rythme dynamique et percutant des tambours, résonnant dans tout le stade, annonce l’entrée des Forces spéciales.

En dehors des problèmes techniques, la parade militaire en elle-même s’est déroulée correctement. Les trois mille sept cents éléments à pied, à cheval, à moto et en voiture ont fait de leur mieux. Les démonstrations dynamiques des enfants de troupe du “Sekoly miaramilam-pirenena” ou Semipi, des élèves de l’École de la gendarmerie nationale (EGNA) et des femmes policiers ont ravi l’assistance. De même, le passage des hélicoptères arborant le drapeau national dans le ciel et des CESSNA aux traînées de gaz aux couleurs nationales ont été appréciés.

En dehors du stade, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont assuré la sécurité avant, pendant et après les événements d’hier à Mahamasina. Dans l’ensemble, les trois mille éléments chargés de la sécurisation et de l’ordre ont accompli leur mission.

Garry Fabrice Ranaivoson

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