AMBOLOKANDRINA - UN HOMME ET SON FILS DéCèDENT APRèS UN ACCIDENT

L’accident s’est produit à Ambolokandrina, dimanche, devant la pharmacie.

Victimes d’un accident de moto à Ambolokandrina, Tendry Rakotoniaina, chef du service des sports à l’université d’Antananarivo, et son fils de 3 ans, ont rendu l’âme.

La société estudiantine, les anciens d’Ambohitsaina, ceux de la mention Sociologie en particulier, les jeunes sportifs, les habitants de la cité universitaire et des quartiers environnants pleurent la disparition d’un leader remarquable. Il s’agit de Tendry Rakotoniaina, 46 ans, une figure connue au sein de l’université d’Antananarivo, depuis la fin des années 90.

Il était chef du service des sports à Ambohitsaina où il avait étudié la sociologie. Hélas, il a perdu la vie à cause d’un accident de moto qu’il a eu dimanche après-midi, à Ambolokandrina.

Il était à moto avec ses deux fils. Ils ont violemment chuté, selon des riverains horrifiés par le drame.

« Ils n’ont pas été renversés par une voiture. Ils n’ont pas percuté quelqu’un non plus. L’homme au guidon a affirmé avoir vu une personne traverser soudainement devant eux. Il a freiné brusquement. Ses enfants et lui sont alors tombés et ont glissé pour s’écraser contre le trottoir devant la pharmacie. Je les ai vus car tout cela s’est passé tout près de mon lieu de travail », raconte un témoin oculaire.

Touché

Les garçons et leur père ont été conduits en urgence et placés sous soins intensifs à l’hôpital. Dans la soirée, le quadragénaire s’est éteint. Puis, mardi vers 2 heures du matin, l’équipe médicale a annoncé le décès de son fils qui a été le plus touché. Il avait à peine 3 ans.

Les deux corps sans vie ont été récupérés, l’un après l’autre, par leur famille et veillés à leur domicile, à Ankatso I d’où ils partiront ce jour pour être inhumés à Ivato-Centre, dans le district d’Ambositra.

Marié et père de trois enfants, Tendry Rakotoniaina, selon ses connaissances, était une personne sociable, un protagoniste à chaque mouvement qui visait l’intérêt commun du campus et des étudiants. Ces derniers l’ont vu au premier plan lutter pour l’augmentation des bourses et l’obtention des logements. En 2003, il s’est insurgé contre l’affaire des factures d’électricité impayées s’élevant à plusieurs millions d’ariary.

« Je me souviens de lui. Il a dirigé des manifestations pour revendiquer des bourses d’études », soupire un ancien de la faculté d’Économie.

Gustave Mparany

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