STOP à LA PLANTATION DES PALMIERS : SIT-IN SAMEDI DEVANT LE PARLEMENT
Le mouvement « Maroc Environnement 2050 » reprend son combat avec une détermination renouvelée. Actuellement à la troisième étape de sa campagne, il se fixe un objectif ambitieux : mettre un terme à la plantation de palmiers dans les villes et rues du Maroc, pour les remplacer par des arbres.
Dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, le mouvement a souligné l’importance cruciale des arbres dans le contexte des conditions climatiques extrêmes que traverse le pays. L’arbre, selon eux, est devenu un symbole vital pour la survie et le bien-être des communautés marocaines.
« Pour la première fois dans l’histoire de la lutte au Maroc, nous nous mobiliserons pour l’arbre, pour notre vie et celle des Marocains de demain, afin de demander l’arrêt de la plantation de palmiers dans nos villes et rues« , a déclaré le mouvement.
Dans ce sens, le mouvement a appelé à une mobilisation massive pour la manifestation prévue le samedi 10 août 2024, à 16 heures, devant le Parlement.
Il est pertinent de rappeler que le mouvement « Maroc Environnement 2050 » a lancé en 2021 une campagne visant à mettre un terme à l’introduction des palmiers dattiers étrangers dans diverses villes marocaines.
Récemment, le mouvement a souligné que la plantation de palmiers locaux en dehors de leur milieu naturel oasien représente une grave erreur environnementale. Ils s’interrogent sur la généralisation des palmiers étrangers dans les villes marocaines, qualifiant cette pratique de véritable crime écologique contre les Marocains d’aujourd’hui et de demain.
Selon le mouvement, les palmiers étrangers compromettent l’identité et la mémoire paysagère du Maroc. Renforcer cette identité est essentiel non seulement pour la santé mentale des résidents et la sécurité communautaire, mais aussi pour améliorer les conditions du tourisme national et international.
De plus, le mouvement met en lumière le coût élevé que représentent les grands palmiers pour les budgets des communes locales. Leur capacité à offrir une ombre adéquate n’est optimale que lorsqu’ils sont plantés en groupe, ce qui engendre des coûts considérables et une logique peu défendable.
D’après « Maroc Environnement 2050 », les palmiers ne possèdent pas tous les attributs écologiques des arbres : absorption du dioxyde de carbone, purification de l’air, production d’oxygène, fixation de la poussière, atténuation des conditions climatiques extrêmes, protection contre les inondations, stabilisation du sol et prévention de l’érosion. En outre, ils ne nous offrent pas la beauté variée des quatre saisons avec leurs feuilles, fleurs, fruits, couleurs, formes et tailles, éléments qui enrichissent notre esprit et préservent notre bien-être mental.
Enfin, le mouvement a insisté sur le fait que planter des palmiers en dehors de leur habitat naturel perturbe l’équilibre de la biodiversité. En compromettre la diversité dans une région donnée affecte l’ensemble du système biologique. Face à l’urgence environnementale croissante au Maroc, il est impératif que les décideurs interviennent rapidement pour mettre fin à cette pratique nuisible, préservant ainsi notre territoire, notre patrimoine urbain et civilisationnel à travers tout le pays.
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