QUARTARARO : FRANCE-PORTUGAL "VA êTRE LE MEILLEUR MOMENT DE LA JOURNéE"

Fabio Quartararo n'a pas été aidé en fin de séance d'Essais du GP d'Allemagne pour tenter de s'adjuger une place dans le top 10 donnant immédiatement accès à la Q2 de samedi. L'apparition d'un drapeau jaune alors qu'il réalisait une belle amélioration sur son chrono n'a pas permis au Français de l'équipe Yamaha de hisser sa barre personnelle et c'est donc à la 14e position, à 12 centièmes du top 10, qu'il a achevé la séance. 

Reste que le Français ne semble pas spécialement abattu par cette occasion manquée, sachant à quel point la donne est difficile pour Yamaha sur ce tracé où les écarts sont si serrées, et la compétition, rude. Assez fataliste lors de sa rencontre du jour avec la presse dans le paddock du Sachsenring, Quartararo estime, non sans une pointe d'humour, que le meilleur moment de cette journée de vendredi reste à venir, avec le match de quarts de finale de l'Euro de football, opposant la France au Portugal...

Fabio, comment étaient les conditions aujourd’hui ?

Elles étaient bonnes, c’était très, très venteux. Je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles il y a eu tant de chutes : le vent poussait énormément sur l’avant ! Mais pour les chronos, je ne pense pas que c’était un problème.

Tu sembles plutôt frustré…

Oui ! Car je m’attendais à souffrir pas mal ici, mais pas autant, et pas là où nous avons du mal en réalité ! Donc c’est difficile, bien entendu. Comme je l’ai dit, je ne m’attendais pas à ce que ça soit bon, mais pas non plus à ce que ça soit mauvais. 

Des retours sur le variateur de hauteur ?

Je l’ai utilisé à Valence, sur les tests. Mais ce n’était que sur un virage et je pense que pour nous, c’est plus une question de comment il descend plutôt que le fait qu’il devienne automatique. L’activer n’est pas un problème mais il faut rendre l’abaissement un peu plus doux.

Les limites de la Yamaha, ici, se trouvent dans le dernier secteur ?

Les limites étaient partout ! Particulièrement dans le fait de stopper la performance [sic], la vitesse en courbe, le turning, l’adhérence, l’anti-wheelie. C’est une globalité. J’ai eu la chance de piloter derrière d’autres pilotes pour voir où se trouvent nos faiblesses et ce sont de super informations pour Yamaha.

Tu n’as donc pas souffert dans un domaine en particulier, mais globalement…

Oui, je m’attendais à plus souffrir dans certains domaines, mais également moins dans d’autres... et c’est la raison pour laquelle je suis un peu frustré, car nous sommes à un dixième de la Q2, et ici, un dixième, c’est beaucoup ! Mais je m’attends à mieux à d’autres endroits.

Et demain ?

Non, je pense que ça ne sera pas meilleur ou pire et que les difficultés que nous rencontrons en ce moment ne sont pas liées aux températures, donc je pense que ça n’a pas d’importance que les températures soient bonnes ou mauvaises. Je pense même qu’avec des températures élevées, ça serait [même] pire. C’est difficile.

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La Q2 semble lointaine…

Réalistement, je pense que la Q2, nous allons la regarder ! On va essayer d'exploiter au mieux ce que nous avons, mais la Q2 n’est pas un objectif réaliste. Je ne pense pas qu’on ait quoi que ce soit à jouer demain. On essaie de prendre le maximum d’informations mais là, c’est compliqué de trouver du positif et d'être optimiste pour rentrer en Q2 demain…

Le virage 11 n’était pas plus piégeux que d’habitude ?

Il était piégeux parce que le vent poussait un peu sur l’avant et il était frais, donc c’est sûr que ça n’aidait pas et il y a eu pas mal de chutes dans ce virage-là. Mais au bout de quelques tours, on sait comment freiner.

Vous essayez beaucoup de choses depuis le début de saison, y compris en week-end de course. Est-ce que là, avant la pause estivale, il y a des informations précieuses sur lesquelles Yamaha pourra travailler ?

Non, il n’y a rien de vraiment précieux. Je pense qu’avec le nombre de tests que l’on a faits, on a essayé pas mal de choses. On ne sait pas exactement, mais on a une idée d’où viennent les problèmes et je pense que quand on aura le nouveau moteur, ça pourra aider sur pas mal de choses. On aura d’autres choses à régler, mais ce sera beaucoup mieux. On a eu deux mois assez longs et compliqués, mais je ne pense pas qu’on pourra prendre beaucoup d’informations durant cette trêve. Il faut se vider le cerveau et revenir vraiment reboosté.

Demain, on est en demi-finale de l’Euro ?

Ouais ! Je ne suis pas devin, mais j’y crois ! On va regarder le match, ça va être le meilleur moment de la journée ! On va profiter de le regarder avec des amis qui sont ici.

Tu vas envoyer un message à Miguel [Oliveira, pilote portugais] ?

C’est déjà fait ! Il est dans le motorhome juste à côté de moi donc j’espère que je pourrai un petit peu le narguer !  

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