MARCHé ET PRIX DES OVINS ET CAPRINS à L’APPROCHE L'AïD AL ADHA

A l’approche de l’Aïd Al Adha, période de grande importance tant sur le plan social qu’économique au Maroc, le marché des ovins et des caprins est scruté avec une attention particulière à en devenir un sujet à d’intenses spéculations.  

Cette année, le spectre d’une hausse des prix de 15% des prix du bétail destiné au sacrifice préoccupe les ménages, déjà éprouvés par une inflation persistante qui n’a épargné aucun secteur, y compris l’agriculture.  

Selon les prévisions actuelles, le prix au kilogramme du mouton « Sardi » pour ne prendre que celui-ci parmi les sept races connues au Maroc (Boujaad, Timahdite, Beni-Guil, Benihsen, Dman, Atlas), est estimé entre 70 et 75 dirhams. C’est une hausse par rapport aux 60 à 65 dirhams de l’année précédente. Il y a quelques années, ce prix avoisinait même les 50 dirhams le kilogramme. 

Ce contexte a poussé le ministère de tutelle et autres intervenants à intervenir activement pour clarifier la situation et rassurer les consommateurs quant à la situation actuelle du marché. En ce qui concerne l’offre et la demande en bétail, selon l’Association nationale des éleveurs d’ovins et de caprins (ANOC), l’offre en animaux pour l’Aïd devrait être suffisante pour répondre à la demande. Cette disponibilité est cruciale pour éviter une flambée des prix et garantir l’accessibilité durant la fête. 

Justement à propos des prix, ceux des ovins et caprins sont susceptibles de varier en fonction de facteurs tels que la région, la qualité des animaux et les coûts de transport. Il est donc essentiel pour les consommateurs de bien se renseigner et de comparer les prix avant de procéder à leurs achats. La qualité et santé animale ne doit être en reste.  

Normalement des mesures de contrôle de qualité et de santé sont intensifiées durant cette période pour s’assurer que les animaux vendus soient en bonne santé et conformes aux normes établies. Devant la Chambre des représentants, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki, a exposé les mesures prises par le gouvernement pour assurer la surveillance de la santé du cheptel.  

Il a détaillé les procédures de contrôle strict des aliments, des médicaments vétérinaires et de l’eau d’abreuvement, qui garantissent la bonne santé des animaux mis en vente. Ces initiatives contribuent à garantir que la célébration de l’Aïd Al Adha se déroule dans le respect des traditions et des réalités économiques du moment.  

Les consommateurs sont donc invités à rester vigilants, à comparer les prix, et à tenir compte des multiples facteurs qui influencent le marché, afin de vivre la fête du sacrifice dans les meilleures conditions possibles, respectant ainsi la tradition tout en tenant compte des réalités économiques contemporaines. 

L’Aïd Al Adha est, par ailleurs, une période clé pour les éleveurs et les marchés locaux, avec des transactions qui peuvent affecter significativement leurs revenus annuels. De plus l’impact économique de la sécheresse des années précédentes n’en est que plus notable sur le coût de l’aliment pour bétail, contribuant ainsi à une hausse des coûts pour les éleveurs et potentiellement pour les consommateurs. Ces derniers sont donc invités à rester vigilants, à comparer les prix et à être conscients des divers facteurs qui influencent le marché actuel.  

Face à une offre qui a été marquée par une réduction significative du cheptel, selon certaines sources, le ministère a pris la décision d’importer 600 000 têtes supplémentaires de pays comme la Roumanie, l’Espagne et le Portugal pour compenser le déficit et tenter de réguler les prix. 

Et si l’opération de dénombrement des ovins et caprins destinés à l’Aïd Al Adha est presque achevée, on estime autour de quatre millions de têtes disponibles actuellement sur le marché (à la mi-avril, près de deux millions de têtes avaient déjà été dénombrées), un chiffre qui semblerait insuffisant selon certains. En effet, comparé aux années précédentes et exacerbées par des saisons successives de sécheresse, elles ont sévèrement impacté le secteur agricole et pastoral. 

Ces conditions climatiques défavorables ont également entraîné une hausse du prix de l’aliment pour bétail, affectant ainsi indirectement le coût des moutons et des chèvres. Malgré les affirmations de certains éleveurs sur une offre suffisante, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki, a pris des mesures proactives en annonçant l’importation de 600 000 têtes de plusieurs pays. 

 Une initiative visant à stabiliser les prix et à garantir une offre adéquate pour la fête. Cette action gouvernementale est complémentaire aux efforts continus pour surveiller la santé du cheptel et contrôler les prix sur le marché local.   

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