ELECTIONS PARTIELLE : QUATRE PARTIS EN LICE POUR LE SIèGE VACANT DE L'OCéAN

Jeudi 29 août a marqué la fin de la période officielle de dépôt des candidatures auprès de la préfecture de Rabat pour les élections partielles de la circonscription de l’Océan, un scrutin crucial visant à pourvoir le siège parlementaire précédemment occupé par Abderrahim Ouaslam, député du Parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI), avant sa destitution en juillet dernier par décision du Conseil constitutionnel.

Avec la clôture de cette phase, fixée du 25 au 29 août, le paysage électoral pour le scrutin du 12 septembre prochain se dessine autour d’une lutte acharnée entre quatre partis politiques, opposant une formation de la majorité à trois autres de l’opposition. Les formations en lice sont le Rassemblement National des Indépendants (RNI), le Parti de la Justice et du Développement (PJD), la Fédération de la Gauche Démocratique (FGD) et l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), ce dernier espérant renforcer sa position en tant que principale force d’opposition au sein de l’assemblée législative.

Le premier parti à avoir révélé son candidat est la Fédération de la Gauche Démocratique (FGD), qui a désigné Farouk Mehdaoui, membre du bureau politique, conseiller municipal à Rabat et secrétaire national de la Jeunesse de la Gauche Démocratique.

Le Parti de la Justice et du Développement (PJD), quant à lui, a choisi Abdessamad Abou Zahir, secrétaire régional du parti et ancien député, comme son porte-étendard pour cette élection, selon un communiqué officiel.

L’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) a finalement décidé de se lancer dans la course avec Yassine Tounarti, optant pour le slogan « Le Maroc d’abord » après des hésitations quant à sa participation.

Le Rassemblement National des Indépendants (RNI), de son côté, espère récupérer le siège perdu après la destitution d’Abderrahim Ouaslam. Pour ce faire, il a misé sur Saad Benmbarak, coordinateur régional de Rabat-Salé-Kénitra et premier vice-président de la région.

La « circonscription de la mort »

Sur la base de ces candidatures, la bataille électorale s’annonce rude. Tandis que l’USFP, la FGD et le PJD cherchent à se racheter après leur échec lors des élections du 8 septembre 2021, le RNI vise à consolider sa présence en reprenant son siège parlementaire.

Il est notable que ni le Parti Authenticité et Modernité (PAM) ni l’Istiqlal (PI) n’ont présenté de candidats, un choix interprété comme un soutien tacite au candidat du RNI, en raison de la coordination entre ces trois formations politiques. Par ailleurs, les partis du Mouvement Populaire (MP) et du Progrès et du Socialisme (PPS) , initialement pressentis pour participer, se sont finalement abstenus, laissant place à une compétition concentrée.

Surnommée « la circonscription de la mort », la circonscription de l’Océan à Rabat est une arène politique intense, attirant à chaque élection un large éventail de candidats en quête d’un siège à la Chambre des Représentants. En 2021, elle a été le théâtre d’une compétition féroce, avec 10 candidats issus de formations politiques majeures et 9 d’autres partis moins connus, luttant pour quatre sièges parlementaires.

Lors de ces élections, Abderrahim Ouaslam du RNI avait triomphé avec plus de 14.000 voix, devançant Mohamed Mehdi Bensaid (actuel ministre de la Culture), Abdelilah Bouzidi du Parti de l’Istiqlal, et Nabil Dakch du Parti du Mouvement Populaire.

Avec le début de la campagne électorale ce vendredi, les regards se tournent désormais vers le 12 septembre, date à laquelle les électeurs de Rabat devront trancher et désigner leur nouveau représentant au Parlement.

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