GUERRE EN UKRAINE : « NOUS NE PERMETTRONS PAS QUE L’ON NOUS MENACE », AFFIRME VLADIMIR POUTINE

Pour Vladimir Poutine, la cérémonie militaire de ce jeudi 9 mai a été l'occasion d'affirmer, une nouvelle fois, son aplomb. Lors de son discours consacré à la victoire soviétique contre Hitler, le chef du Kremlin a assuré que les « forces [nucléaires] stratégiques » étaient toujours « en alerte ». Il a d'ailleurs récemment ordonné des exercices nucléaires tactiques impliquant des troupes stationnées près de l'Ukraine.

Bien que le président russe affirme que son pays « fera tout pour éviter un affrontement mondial », il insiste : « Dans le même temps, nous ne permettrons pas que l'on nous menace. »

À LIRE AUSSI « Poutine n'est pas dans l'état mental de négocier » Ce jeudi, plus de 9 000 militaires ? selon les médias russes ?, des véhicules blindés, des lanceurs de missiles et des avions de combat ont pris part au défilé militaire sur la place Rouge. Un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a affirmé que ces exercices faisaient partie « des efforts » pour renforcer la dissuasion nucléaire russe face à « l'escalade » menée par « ses adversaires » occidentaux.

La Russie connaît une « période difficile »

Cependant, Vladimir Poutine reconnaît que son pays connaît une « période difficile ». « Le destin de la patrie et son avenir dépendent de chacun de nous », a-t-il lancé, tout en saluant les « héros » qui combattent pour Moscou sur le front.

Durant cette cérémonie, le président russe, très isolé sur la scène internationale, n'était accompagné que de quelques dirigeants. Parmi eux, les chefs d'État de la Biélorussie, du Kazakhstan, de l'Ouzbékistan, du Tadjikistan, du Kirghizistan et du Turkménistan, selon le Kremlin, ainsi que les présidents du Laos, de Cuba et de la Guinée-Bissau.

Certains défilés ont par ailleurs été annulés pour des raisons de « sécurité », notamment dans des régions frontalières de l'Ukraine, régulièrement touchées par des frappes.

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